Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Olivier GUILLEMOT

Prénom nom : Olivier GUILLEMOT

Commune : BUZANCY

Surface betteravière : 70 ha

Sucrerie de rattachement : Bucy

La productivité vue par Olivier

C’est en combinant un certain nombre de choix techniques qu’on peut faire progresser la productivité. Il ne faut pas hésiter à expérimenter des choses, même si ça ne marche pas toujours et il faut penser productivité en général : la nôtre et celle de la sucrerie.

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

  • Fertilisation : dès la préparation de sol, après l’analyse, j’apporte au plus juste ce que la plante requière : de la vinasse, un complément phosphore, une dose calculée d’azote, et de la chaux pour entretenir. En faisant du localisé on peut économiser 10 à 15% sur la dose d’azote. Il faut aussi tenir compte des Cipan : certaines libèrent de l’azote d’autres en capturent.
  • Travail du sol : depuis trois ans, je ne laboure plus pour limiter les betteraves sauvages concurrentes. Je décompacte systématiquement après moisson. Je pratique de nombreux déchaumages, et faux semis par la même occasion. Je cherche à garder la matière organique en surface ça permet une vie microbienne et ça favorise la levée des adventices avant le semis. Du coup, cette année je vais tester un truc : du glyphosate au 1er traitement pour économiser un passage de métamitrone. On verra bien !
  • Variétés : on a la chance d’avoir des terres généreuses qui donnent de la richesse ; je suis attentif aux préconisations des différents opérateurs.
  • Chantier de récolte : il y a beaucoup à gagner sur ce poste en productivité si on fait en sorte que l’intégrale travaille vraiment en « système intégré » ! je simplifie au maximum (je fais l’économie d’un tracteur et d’une remorque), je mets des silos en bout de champ (des 2 côtés si on peut), j’aménage des chemins pour que les camions viennent au plus près des champs, je demande au prestataire de bien régler son matériel
  • Protection de la culture : je fais systématiquement viser mon programme par mon technicien. Objectif : cibler la mauvaise herbe, la traiter jeune, varier les matières actives, traiter le matin tôt, organiser mon local phyto pour éviter les erreurs.