Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Pierre COURTIER

Prénom nom : Pierre COURTIER

Commune : LIZY SUR OURCQ

Surface betteravière : 50 ha

Sucrerie de rattachement : Connantre

La simplification avant tout

Installé depuis trois ans sur l’exploitation familiale, Pierre Courtier a déjà mis sa patte dans la façon de conduire les betteraves. A commencer par le choix du couvert végétal.

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

Les mélanges, il les fait lui-même pour « adapter la proportion des différentes espèces choisies et les sélectionner en fonction de leurs atouts ». Ainsi, pour la moutarde, anti-nématode, il opte pour une variété la plus tardive possible afin d’éviter la floraison. Il associe ensuite deux légumineuses, vesce et trèfle, pour laisser de l’azote à la betterave. Il prête une attention toute particulière à la taille des graines de chaque espèce pour que mélange et semis soient les plus homogènes possibles.

Ses sols, des limons argileux ou limons sableux, n’affichent pas un fort potentiel. Pour la betterave, le rendement moyen est de 83 t/ha. Alors il adapte ses coûts de production. Le travail du sol vise par exemple une simplification optimale : un déchaumage à l’automne pour réaliser un faux semis, un passage de germinator sur labour ou une préparation avec un passage de chisel pour obtenir une structure bien nivelée et assez fine. « J’aimerais encore simplifier davantage », confie-t-il. « J’ai testé les TCS en betteraves avec juste l’utilisation d’un outil à dents. Mais c’était dans des terres sableuses, très sèches en été. Cela n’a pas fonctionné. Mais je compte bien réessayer, dans d’autres terres ».