Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Alain DOSNE

Prénom nom : Alain DOSNE

Commune : ORVEAU BELLESAUVE

Surface betteravière : 30 ha

Sucrerie de rattachement : PITHIVIERS

Le non labour, adopté depuis 14 ans… même en betterave

Alain Dosne a abandonné la charrue il y a 14 ans. Après quelques échecs, notamment en betterave, la technique d’implantation est désormais bien rodée. « Au départ, nous ne possédions pas le bon matériel de semis : trop de matière restait dans le sol, gênant la bonne mise en place de la graine de betterave », précise Alain.

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

Depuis, le semoir a été changé et est désormais équipé de disques pour broyer plus finement le couvert. Ce dernier, un mélange de cinq espèces, joue un rôle clé pour améliorer la structure du sol et favoriser l’enracinement de la betterave. Un passage d’outil à dents, juste avant le semis, permet d’affiner le sol et d’apporter un peu de fraicheur dans le lit de semences. Selon les années, des accessoires spécifiques non labour peuvent être ajoutés : roues martine à doigts ou à pics pour contrôler au mieux la profondeur de semis.

Pratiquer les TCS en betterave est plutôt rare. La technique évoluant vite, Alain s’informe sans cesse, regarde ce qui se pratique dans d’autres régions. À quand un semis direct de ses betteraves, sous couvert ? « Je ne me sens pas encore prêt à franchir le pas »concède-t-il. « Le risque de compaction et d’attaque de ravageurs du sol est à mon sens encore trop grand ». Pour réduire encore un peu plus ses charges, il n’exclut pas en revanche de supprimer un ou deux passages de matériel, après le broyage du couvert ou avant le semis. Mais tout dépendra des conditions climatiques de l’année car il n’oublie pas que la betterave est une culture sensible pour laquelle la qualité du semis impacte directement le potentiel. Pas question donc de négliger cette étape.