Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Cyril ROUSSEAU

Prénom nom : Cyril ROUSSEAU

Commune : Saint-Just-en-Chaussée

Surface betteravière : 110 ha

Sucrerie de rattachement : Chevrières

L’avenir de la betterave vu par Cyril

« Je dispose d’un terroir propice à cette culture, et de l’irrigation. (…) Les betteraves entrent dans un schéma classique mondialisé avec une forte variabilité du prix de vente du sucre sur plusieurs années mais il y aura à coup sûr encore de bonnes années. Les semenciers ont un rôle important car ils peuvent apporter un gain de rendement, une meilleure résistance aux maladies à nos futures betteraves grâce à la recherche. »

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

  1. Notre exploitation est bien placée, avec 2 sucreries à proximité. Je vais continuer à privilégier la betteravemême à 25 /tonne. Pourquoi ?
    1. La stabilité du revenu betterave est en danger, mais le revenu (sur plusieurs années) ne l’est pas.
    2. Les semenciers peuvent apporter un gain de rendement, une meilleure résistance aux maladies à nos futures betteraves, et une meilleure valorisation des éléments fertilisants.
    3. Et des gains de productivité sont encore possibles sur notre exploitation.
  2. Gagner en productivité, cest privilégier le rendement, travailler la qualité de semis et réduire les intrants. Comment ?
    1. Rendements. Maintenir des rotations longues et irriguer si besoin. On a investi en 2011 dans du matériel d’irrigation pomme de terre, on s’en servira sur betterave si besoin.
    2. Qualité de semis. Préserver la structure du sol : on laboure, mais à l’ancienne. Pour les semis, on utilise des pneus basse pression et des roues jumelées. On enrichit le sol avec des engrais organiques (fientes sèches). On déchaume pour dégrader les pailles et détruire les adventices.
    3. Réductions des intrants. Semences : on est descendu à 1.1 unité/ha grâce à un semoir équipé de capteurs, ce qui permet de faire des semis précis, en plus on économise les fonds de semoirs (1 à 2 doses). Phytos : tous nos programmes sont raisonnés, et on suit les avis de l’ITB. On raisonne à la parcelle, et on réduit ainsi au cas par cas les traitements. Engrais : on fait des économies grâce aux apports de fiente, demain il faudra aller plus loin, en localisé par exemple.