Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Gaëlle ROUZIN

Prénom nom : Gaëlle ROUZIN

Commune : CARPIQUET

Surface betteravière : 11 ha

Sucrerie de rattachement : Cagny

La productivité vue par Gaëlle

La betterave va garder sa place dans notre exploitation après 2017 car elle est cohérente avec nos rotations. Pour gagner en productivité, on mise beaucoup sur la fertilité du sol et sa richesse en matière organique, grâce à l’usage de composts. Et cela depuis longtemps !

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

Les 3 enjeux de la productivité

  1. Pérenniser la culture de la betterave
  2. Augmenter mon revenu / ha
  3. Allonger mes rotations

Les choix qui ont le plus contribué à faire progresser sa productivité betterave.

Nous pratiquons des rotations longues : tous les 7 ans. Et depuis des années nous épandons du compost de déchets verts récupérés dans  la commune. La betterave étant la culture qui réagit le mieux à ce type d’apport, on met systématiquement 25 tonnes minimum en hiver avant les semis. Résultat : depuis une vingtaine d’années nous faisons l’impasse en fumure de fond (P, K) et maintenons notre rendement autour des 100t/ha. C’est une réelle économie, d’autant que nous ne payons pas le compost. De plus, le fait d’avoir un sol riche en matière organique aide la betterave à mieux résister à la sécheresse.

Grâce à cette pratique, les betteraves ont un potentiel important, et j’ai donc espacé les intervalles entre graines (20cm). Ainsi, j’utilise moins de semence. Par contre, on a parfois des problèmes de désherbage avec une reprise des adventices dès la sortie d’hiver et une moindre efficacité des produits racinaires (bloqués dans la matière organique). Et depuis quelques années, on a dû arrêter les apports de composts car les analyses ont révélé des ph de 7,5-8.