Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Luc FIGEUREU

Prénom nom : Luc FIGEUREU

Commune : Heuqueville

Surface betteravière : 20 ha

Sucrerie de rattachement : Etrépagny

L’avenir de la betterave vu par Luc

« Il se consomme de plus en plus de sucre dans le monde et le réchauffement climatique pourrait jouer à la défaveur des pays producteurs de cannes, par conséquent, je crois en l’avenir de la betterave chez moi. Il faudra savoir travailler avec des cours fluctuants, mais n’y sommes-nous pas déjà habitués avec les céréales ? « 

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

  1. La betterave reste une culture à forte valeur ajoutée, nécessaire à l’équilibre de l’exploitation, avec encore des réserves de productivité. Lesquelles ?
    1. Au niveau betteravier, la génétique va aider et nous allons progresser dans notre approche économique.
    2. Au niveau industriel aussi des optimisations seront trouvées.
  2. Pour la productivité, le travail en commun est  un atout essentiel, c’est bénéfique à tous les niveaux. Comment ?
    1. Comparer nos itinéraires et nos marges. Grâce au groupe « Marges » du GDA, nous comparons chacune de nos pratiques d’un point de vue technique et économique. Cela permet aussi de se motiver et d’identifier les progressions possibles. La prise de décision s’en trouve ainsi d’autant plus facilitée.
    2. Réduire les intrants. Par exemple : moins  50% sur  les doses de matière active herbicide par rapport aux doses recommandées ; moins 25 à 50% sur les engrais N (grâce à Azofert).
    3. Travailler ensemble pour augmenter nos performances.  L’ensemble de nos cultures est travaillé en commun (6 exploitations voisines). Cela nous permet d’être plus nombreux sur les chantiers stratégiques (exemple semis) et de gagner ainsi en efficacité,  nous sommes plus aptes à intervenir dans les meilleures conditions. Nous procédons aussi à des échanges de parcelles entre nous afin d’allonger les rotations, contribuant par conséquent à la réduction de la pression phytosanitaire. Par ailleurs, nous détenons du matériel en commun via une CUMA, tout comme nous avons la possibilité via des soultes d’entraides d’utiliser le matériel de l’un sur l’ensemble des exploitations, permettant ainsi d’investir dans du matériel plus efficace et plus qualitatif, par exemple pour le travail du sol.