Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Stéphane COCHAIN

Prénom nom : Stéphane COCHAIN

Commune : Lorrez-le-Bocage

Surface betteravière : 18 ha

Sucrerie de rattachement : Souppes

Comment Stéphane raisonne-t-il son choix variétal ?

La vitesse de couverture du sol, un critère clé

« Sur mon exploitation, la betterave est une culture stratégique qui constitue une excellente tête de rotation. Conduite sans irrigation sur des terres argilo-limoneuses, le choix de la variété est primordial. L’objectif est de produire des tonnages tout en préservant le sol. J’aimerais à terme me tourner vers les techniques culturales simplifiées mais les premiers essais ne sont pas très concluants. Je pratique l’arrachage en décomposé pour utiliser du matériel moins lourd et limiter ainsi les phénomènes de tassement. Les chocs entre betteraves sont moindres, ce qui favorise leur conservation. Une fois arrachées, elles sont laissées une journée en andains. La tare terre est ainsi moins importante. »

En règle générale, Stéphane Cochain choisit quatre variétés, dont deux nouveautés. « L’un de mes critères de choix est la vitesse de couverture de sol, insiste-t-il. Une génétique qui couvre vite permettra d’économiser un passage d’herbicides chimiques. Même si cet atout est difficilement quantifiable, c’est l’une des premières choses que je regarde dans les essais au champ. J’apprécie aussi les variétés qui ne s’enfoncent pas trop dans la terre, un peu comme les betteraves fourragères ou les navets pour, là encore, limiter la tare terre. » Bien entendu, Stéphane Cochain n’oublie pas de jeter un œil sur la tolérance des variétés aux maladies et aux insectes. « Je compte beaucoup sur la recherche pour limiter l’usage des intrants même si, avec une rotation de 6 à 7 ans, la pression maladies est déjà moins importante ».