Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Benoît LHOSTE

Prénom nom : Benoît LHOSTE

Commune : VOVES

Surface betteravière : 43 ha

Sucrerie de rattachement : Toury et Artenay

Pour moi la betterave, c’est un peu comme un livret A : côté rendement c’est fiable, et côté prix on a des repères aussi. Ce n’est pas une culture à risque.

Tout le monde ne voit pas les choses comme moi, mais je trouve que la betterave est une culture rassurante : commercialement la filière est bien organisée et les semenciers investissent. On sent qu’il y a une volonté d’avancer, les autres cultures ne peuvent pas en dire autant !

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

Je pense que l’engrais en localisé devrait être un standard

On localise l’engrais depuis une trentaine d’années en maïs. Il nous a semblé évident de l’appliquer sur les betteraves pour l’azote et le phosphore. Il n’y a que des avantages : c’est mieux dosé, plus précis, ça limite la volatilité, c’est mieux pour l’environnement et ça fait des économies : de l’ordre de 30% par rapport aux conseils issus des reliquats.

C’est difficile de mesurer l’impact sur le rendement, car il est largement influencé par la date d’arrachage, mais je constate que mes résultats sont de 10 à 15% au-dessus de la moyenne de la sucrerie alors que je mets moins d’engrais.

Parmi les axes de progrès que j’ai identifiés pour demain, il y a l’irrigation : je pense qu’on n’est pas encore au top là-dessus, et puis bien entendu la génétique. Je rêve de betteraves qu’on pourrait arracher tôt et qui auraient quand même les bons rendements des arrachages plus tardifs !