Betteravier de l'annnée
Prix spécial du jury

Nicolas MOIZARD

Prénom nom : Nicolas MOIZARD

Commune : ARVILLERS

Surface betteravière : 35 ha

Sucrerie de rattachement : Roye

La productivité vue par Nicolas

Pour moi, la productivité betteravière est synonyme de rendement financier. Et pour atteindre cet objectif, il faut de la précision du semis à l’arrachage.

Les choix techniques du candidat pour optimiser l'implantation de sa culture :

Les 3 enjeux de la productivité

  1. Pérenniser la culture de la betterave
  2. Augmenter mon revenu / ha
  3. Donner davantage de poids politique à la filière

Les choix qui ont le plus contribué à faire progresser sa productivité betterave.

D’abord il faut semer tôt avec des semences recommandées. Les graines de dernière génération le permettent. Si on démarre plus tôt, on gagne du temps et de la productivité. Pour semer au bon moment, j’ai mon propre semoir, c’est un plus.

Ensuite, il faut protéger la culture et lui donner des conditions de développement les plus douces possibles, sans à coup, par exemple en faisant attention à ne pas la stresser au désherbage.

Et puis il faut être exigeant à la récolte. Je fais partie d’une CUMA. Nous avons notre automotrice; ça nous permet de gérer nos dates d’arrachage,  d’intervenir en bonnes conditions  afin de limiter la tare terre et à la vitesse que l’on veut,  sans matraquer le sol. Cette indépendance, c’est un peu notre garantie de qualité. Pour que ce soit rentable, on a acheté la machine d’occasion, rénovée, amortissable sur les 150-160 ha de la CUMA et on diminue les coûts en faisant l’entretien nous-mêmes. J’estime que je gagne 50 € à 100 € /ha.

Enfin, on s’est organisé à plusieurs pour bâcher systématiquement avec top tex dès les premières gelées annoncées.

A chaque étape il y a un gain de productivité.